En troisième place, le projet Wildrop, un hébergement autonome et écologique.
Cette mini-maison, la « Wildrop » permet de profiter du confort d’un hébergement mobile dans un cadre naturel. Ces équipements sont fabriquées en Belgique et suivent un cahier des charges strict respectueux de l’environnement. Ils offrent un hébergement dont l’empreinte écologique est minimale, Les matériaux utilisés sont naturels, de proximité et de qualité.
Pour en savoir plus : Qui sommes-nous ? – Wildrop
Le concepteur des « Wildrop » propose une autre innovation, le packraft :
Pagayer libre
Les lacs et les rivières fascinent et attirent le randonneur qui tente de retrouver les grands espaces naturels. Si à pied on se laisse évader par les paysages des cours d’eau, ils deviennent tout autre quand on décide de pagayer et de se laisser emporter par leur courant.
Venir en Haute Ardenne, c’est humer le souffle de l’aventure : le lac de Nisramont nous ouvre les images d’une nature sauvage. Tôt ce matin, la brume qui se diffuse m’emporte vers des ambiances venues d’ailleurs, des lacs du Grand Nord. Là nous attend Luc Van Ouytsel et ses enfants. Je cherche ce fameux packraft alors que des kayakistes s’affairent à mettre à l’eau leur embarcation. Avec un sourire non dissimulé, il me montre du doigt son sac à dos, « tout est là-dedans », surenchérit Luc…
La force de la simplicité
Rapidement ses enfants sortent du sac le packraft. Son concept se veut simple et bien conçu. Une fois déployé, je touche la membrane en caoutchouc qui semble indestructible. Son système de gonflage est ingénieux. « Avec l’aide de ce sac de compression, tu injectes l’air dans les boudins : pas besoin de gonfleur ou de pompe, tu pars léger, sans contrainte… », m’explique Luc. La pratique du canoë devient plus simple, moins contraignante : qui n’a jamais maudit le poids de ces kayaks en polyester ?
Médusé par un radeau
Le packraft s’intègre au tourisme durable et responsable.
« Il est, par essence, écologique. Comparé à un kayak de 30 kilos qui frotte et s’accroche au lit de la rivière, il offre une grande légèreté : il ne fait que glisser sur l’eau », me rappelle Luc.
Le packraft n’arrache rien et préserve le milieu aquatique. Et il passe en silence alors que les grosses embarcations se fichent lamentablement dans la glaise ou sur un rocher.
« Les transferts en bus, le transport des kayaks par des grosses remorques, c’est terminé », me détaille Luc.
Le kayakiste devient autonome et ne dépend plus d’un horaire pour revenir à son point de départ. Portant dans son sac à dos l’embarcation, il est libre comme peut être le courant d’une rivière. Le poids, c’est l’ennemi du randonneur. « Et en terme de poids, le packraft avoisine les deux kilos pour un monoplace : il est tout à fait envisageable de se lancer en itinérance »…
Autonomie et liberté
En packraft, la balade n’a pas plus de limite : on se laisse porter par le courant des rivières et on pagaye en silence. On se prendrait même à être un héro d’un roman de Jack London. En Ardenne, les possibilités de randonnée deviennent infinies. Rien ne peut enfreindre la progression du randonneur, ni un bras de rivière, ni un lac. Et la rivière devient son chemin, l’itinéraire se parcourt entre terre et eau.
En packraft, l’Ardenne se présente sous un autre visage : elle n’est que plus belle quand on glisse sur l’eau. Loin d’un effet de mode, le packraft revient à l’essentiel, au fondement même du canoë, celui de s’aventurer en toute discrétion et en totale liberté.
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